Friday, January 29, 2010

La Nature

Au Québec, la religion est la base de tout : «les rites des cultes est les détails de l’existence journalière tressés ensemble » (106). La religion est le cœur de la survivance pour les sédentaires ; l’élément unificateur de toute la vie. Le fait qu’on rencontre les personnages pour la première fois après la messe réitère son importance. Cependant, cet évènement n’a pas seulement des fonctions religieuses. Le jour de repos est l’ « unique fête de [la] vie » québécoise, un des seuls divertissements dans une existence autrement ardue.

Les Québécois associent leur foi étroitement avec la terre : « la divinité [règle] le climat » (61). Ils utilisent la religion pour soulager leur impuissance face à la nature. S’ils sont des bon chretiens, Dieu leur récompensera avec une recolte fructeuse et le temps agréable. Ils disent des « paroles sacramentelles » pour faire partir les moustiques : « mouche, mouche diaboliques, mon nez n’est pas une place publique » (73). Chaque fois que le temps coopére, ils remercient Dieu pour son « indulgence » (84).

Naturellement, la religion détermine les mœurs de cette société. Dans ce domaine, on voit que la religion approfondit les dichotomies crées dans le livre. Tout est divisé par le bien et le mal, et l’antidote des tentations est toujours la religion et Dieu. Même petit Télesphore blâme le diable pour son mauvais comportement : c’est toujours « le démon qui [l]’a tenté » (38). De facon similaire, Maria repousse « la tentation d’une soirée de danse, d’une fete impie ou de quelque autre action apparemment malhonnete et défendue » (130). Comme ca, les Québécois se régulent leur comportement et demeurent pieux dans les yeux de Dieu.

La religion donne l’espoir. Comme dit le narrateur, « tous ceux pays du Québec adorent [Dieu] sans subtilité ni doute » (42). Le jour de Noel, Maria montre sa foi constante que ses vœux seraient remplis. Apres avoir fini ses mille prieres, elle est « heureuse et pleine de confiance, comme si elle venait de recevoir une promesse solonnelle » (110). Pour elle, la grâce divine assure que Paradis reviendra.

La religion agit à leur rendre humbles. Selon le père C., ils sont tous les enfants à la merci de Dieu : la vie est « la soumission aux lois de la nature est de l’Eglise » (106). Malgré leurs tentatives de contrôler la nature, la mort de Paradis montre qu’elle est toujours plus puissante.

Après la mort de Paradis, la religion devient le seul réconfort pour Maria. Cette mort tragique ne brise pas son espoir, parce qu’elle prie maintenant pour le « pardon pour une ame, avec les memes mots, la meme humilité, la meme foi sans limites » (124). Cette citation surtout montre l'intensite de sa fois; meme apres la mort de son amant, elle se tourne vers sa foi pour se consoler.

Tuesday, January 26, 2010

La litterature du terroir

1) Comment est-ce que Maria Chapdelaine est en quelque sorte le livre "par excellence" de la littérature du terroir?

Le roman Maria Chapdelaine met en évidence les aspects fondamentaux de la survivance au Québec. La vie est centrée sur la terre, et donc la qualité de vie est déterminée par tout ce que la terre leur offre. Malgré les conditions difficiles de la terre (et de la vie), les Québécois chérissent cette mode de vivre. Ils ont une foi éternelle et ils se tournent vers le passé et la religion pour trouver l’espoir.
En total, la religion donne aux Québécois l’impression que la vie est mieux qu’elle est en réalité. Par exemple, chaque année, après que les mauvais temps mènent à une récolte infructueuse, les Québécois espèrent avoir eu « une année ordinaire » (93). Le paradoxe existe dans le fait qu’ils n’ont jamais eu une telle année. Cette construction d’un passé idéel donne aux Québécois l’espérance pour l’avenir.
La terre est centrale à leur survivance, mais leur foi inébranlable dit que c’est Dieu qui leur permit une bonne saison. Monsieur Chapdelaine est convaincu que la raison pour leur malchance est parce qu’ils ne peuvent pas assister à la messe autant que leurs voisins (29). La réussite dans tous les aspects de la vie est directement liée à leur foi et leur statu comme de bons chrétiens.
Une mentalité enracinée dans le passé donne aux Québécois une base des traditions et des comportements exemplaires. Quoiqu’Hémon parle du présent, il évoque aussi la tradition et le passé dans ses descriptions : « Et le sujet en fout tout naturellement l’éternelle lamentation canadienne : la plainte sans révolte contre le fardeau écrasant du long hiver » (40). De plus, il donne les situations spécifiques qui s’éloignent aux caractéristiques de tous les Québécois : Maria montre « l’infini patience de sa race » (88). Ainsi, Hémon montre comment les traits idéels des Québécois dépendent de l’exaltation du passé.
Enfin, l’intrigue de Maria Chapdelaine crée une dichotomie entre deux types de personnages : les sédentaires et les nomades. Selon la mère de Maria, les sédentaires, dont la vie est centrée sur la religion, mènent la vie préférée. Ils veulent, comme dit dans l’article « sauvegarder d’un passé en train de disparaître. » Maria se trouve coincée par la tradition d’une vie liée à la terre et l’occasion pour une vie plus aventureuse.

2.) A votre avis, pourquoi est-ce que Louis Hémon a choisi une femme comme son personnage principal, surtout pour un texte qui représente la culture québécoise de son époque ?

Dans Maria Chapdelaine, Hémon nous donne une intrigue où la nature devient presque un personnage elle-même. Les descriptions de ses « actions » sont tellement évacuatives et Hémon utilise souvent la personnification pour affirmer l’importance de la nature. Normalement, quoique l’homme soit lié avec les choses « civilisées, » la femme est associée avec les choses « sauvages » et donc « la nature. » En français, cette association est met plus en évidence au cause du fait que ce mot est féminine. Normalement, l’association entre la femme et la nature est négative (l’homme n’est pas sauvage, donc plus puissant). Quoiqu’Hémon perpétue cette association entre la femme et la nature, il est important de noter que ce sont ses deux personnages principaux. De plus, tandis que les Québécois ne peuvent pas contrôler la nature, ils y font preuve du respect. La nature est, en fait, plus puissante de tous les hommes ; ils sont dompté par elle . Donc, en faisant une liaison entre les femmes et la nature, Hémon montre son respect pour les deux.