Au Québec, la religion est la base de tout : «les rites des cultes est les détails de l’existence journalière tressés ensemble » (106). La religion est le cœur de la survivance pour les sédentaires ; l’élément unificateur de toute la vie. Le fait qu’on rencontre les personnages pour la première fois après la messe réitère son importance. Cependant, cet évènement n’a pas seulement des fonctions religieuses. Le jour de repos est l’ « unique fête de [la] vie » québécoise, un des seuls divertissements dans une existence autrement ardue.
Les Québécois associent leur foi étroitement avec la terre : « la divinité [règle] le climat » (61). Ils utilisent la religion pour soulager leur impuissance face à la nature. S’ils sont des bon chretiens, Dieu leur récompensera avec une recolte fructeuse et le temps agréable. Ils disent des « paroles sacramentelles » pour faire partir les moustiques : « mouche, mouche diaboliques, mon nez n’est pas une place publique » (73). Chaque fois que le temps coopére, ils remercient Dieu pour son « indulgence » (84).
Naturellement, la religion détermine les mœurs de cette société. Dans ce domaine, on voit que la religion approfondit les dichotomies crées dans le livre. Tout est divisé par le bien et le mal, et l’antidote des tentations est toujours la religion et Dieu. Même petit Télesphore blâme le diable pour son mauvais comportement : c’est toujours « le démon qui [l]’a tenté » (38). De facon similaire, Maria repousse « la tentation d’une soirée de danse, d’une fete impie ou de quelque autre action apparemment malhonnete et défendue » (130). Comme ca, les Québécois se régulent leur comportement et demeurent pieux dans les yeux de Dieu.
La religion donne l’espoir. Comme dit le narrateur, « tous ceux pays du Québec adorent [Dieu] sans subtilité ni doute » (42). Le jour de Noel, Maria montre sa foi constante que ses vœux seraient remplis. Apres avoir fini ses mille prieres, elle est « heureuse et pleine de confiance, comme si elle venait de recevoir une promesse solonnelle » (110). Pour elle, la grâce divine assure que Paradis reviendra.
La religion agit à leur rendre humbles. Selon le père C., ils sont tous les enfants à la merci de Dieu : la vie est « la soumission aux lois de la nature est de l’Eglise » (106). Malgré leurs tentatives de contrôler la nature, la mort de Paradis montre qu’elle est toujours plus puissante.
Après la mort de Paradis, la religion devient le seul réconfort pour Maria. Cette mort tragique ne brise pas son espoir, parce qu’elle prie maintenant pour le « pardon pour une ame, avec les memes mots, la meme humilité, la meme foi sans limites » (124). Cette citation surtout montre l'intensite de sa fois; meme apres la mort de son amant, elle se tourne vers sa foi pour se consoler.
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15 years ago