1) Quelles images des "autres" (les Français, les Etats-Unis, etc.) ressort(ent) de ces chapitres ? Qu'est-ce que l'"ailleurs" représente ?Encore une fois, Hémon crée une dichotomie entre la représentation des « natives » et des « étrangers. » Le rencontre des Français donne aux tous ces francophones l’occasion d’analyser les différences culturelles. Pour tous, l’ailleurs représente l’opportunité et l’espoir d’une meilleure vie.
Il est clair que les illusions existent dans les deux camps. Les Québécois croient que les Français, ayant travaillé dans un bureau, ont eu une vie très facile. Samuel se demande pourquoi les Français auraient échangé une vie « si plaisante et si facile » contre « le dur travail et la terre des besognes » (136). Cependant, avant d’arriver au Québéc, les Français rêvaient de « l’abondance… la révolte contre la perspective sans fin d’une existence asservie… [passer] presque toutes les journées dehors, dans l’air pur » (136). La réalité a détruit ce rêve, leur présentant avec la dure existence d’« une terre impitoyable » (136).
On voit parmi ces opinions les instances de la xénophobie qui prend racine dans le manque de compréhension des autres. Laura ne comprend pas les autres modes de vivre, craignant qu’on ne soit pas libre en travaillant sur un boss toute la journée. Toutefois, Lorenzo leur montre comment on est plus emprisonné par les animaux et la nature. Pour essayer à convaincre Maria de lui marier, Gagnon lui dit qu’elle ferait mieux de rester au Québec, avec les gens qui sont comme elle (153).
Lorenzo, qui se familiarise avec plusieurs cultures, est le seule personne de d’être complètement contente avec sa situation actuelle. Il a choisi son façon de vivre, ce qu’il décrit d’etre « une vie plaisante » (142). Il a déjà atteint la rêve d’ailleurs, et c’est ca qu’il préfère. Je me demande s’il exagère la qualité de cette vie pour persuader Maria : le travail dans les usines, tandis qu’il introduit une nature du travail diffèrent, présente sans doute un devoir laborieux.
2) Réfléchissez au personnage de Maria--ses choix dans la vie, ses devoirs, son avenir, etc--et comment et représente la femme québécoise traditionnelle. Qu'est-ce qu'Hémon veut dire a ses lecteurs a propos de la femme au Québec ? Selon Hélon, la femme québécoise traditionnelle sacrifie tout pour sa famille. Tandis que la mère Chapdelaine aurait aimé se demeurer en ville pour être près de ses voisins et de sa paroisse, elle suit toujours son mari sans question.
De façon intéressant, Maria a l’autonomie en ce qui concerne sa décision. Au cause de fait qu’elle ne sait quoi faire avec cette responsabilité, elle cherche une guide pour s’aider. Elle est coincée entre son rêve et les expectations d’une femme québécoise. Maria est « simple, sincère, et proche de la nature » (152). Il est dans doute attendu qu’elle continue la vie traditionnelle : celle des sédentaires, ancrée dans la terre. Sa foi ardente lui donne de la culpabilité de vouloir réaliser sa vie aux Etats-Unis. Encore une fois, c’est la tentation : les « plaisirs vulgaires, des mesquins avantages de confortable ou de vanité » (145).
Maria demeure donc physiquement et mentalement ancrée dans/par la terre. Ses émotions sont directement liées à ses environs, et la nature inhospitalière du Québec lui donne les sentiments de la solitude et de la mort (156). De plus en plus, elle se sent la haine de tout ce qui l’entoure. Elle est la plus heureuse avec l’arrivée du printemps, ce que lui donne l’espoir. Puis elle n’aura plus d’amour, sa seule opportunité pour une vie heureuse est d’aller aux Etats, dont « l’éblouissement » agira comme un remède de ses rêves perdus.