Saturday, February 27, 2010

La langue des Acadiens

Pour les Acadiens, la langue est quelque chose qui reflète la pureté de leur culture, de leur identité. Ils n’ont pas honte de se séparer du monde scolaire : comme la tante Evangeline dit, « Les choses de la vie n’ont pas besoin de s’embourrer de savantes considérations en trois points… La vie se passe de la définition » (130). Ces comptes reflètent la tradition orale : elle adresse les lecteurs, elle nous parle comme si on était des spectateurs. Elle dévoile ses fils de pensées avec ses mots : « Mais un Acadien, quoi c’est ca, un Acadien ? C’est pourtant bien facile à dire… très facile meme… très très facile…. hummm…. » (96). Comme ca, elle rejette la notion que la culture existe seulement dans une langue épurée par les grammairiens.

Les Acadiens sont une nation qui n’existe pas dans l’espace, mais dans le temps. Donc, ils ne s’affirment pas avec un morceau de terre, mais avec quelque chose de plus fluide : la langue. Le paradoxe, c’est qu’ils existent à la fois enracinés dans cette terre et partout dans cette terre. Les Acadiens navigue leur identité à travers leur existence maritime, leur relation à la mer : La mer ne fait pas simplement une partie du paysage, mais « elle s’est faufilée jusque dans nos yeux, et nos poumons, et notre parler » (97).

Pour cette raison, la langue acadienne arrive à refléter leurs liens avec la mer. « Quand on a l’habitude de la mer, on sert les mots marins à toutes les sauces : on greye les femmes, on embarque sur une charge de foin… De même on colle des mots anciens à des images nouvelles : les roulis de la mer deviennent roulis de neige… » (12). Ils décrivent le monde autour d’eux à travers ce qu’ils comprennent le mieux : la mer.

Tuesday, February 23, 2010

Evangeline: une tradition orale

Cette histoire preuve l’importance de la tradition orale pour les Acadiens. Surtout, cette légende utilise l’oralité pour montrer la profondeur de la religion dans la vie acadienne. Quoiqu’Evangeline et Gabriel aient pu être complètement désespérés et amers de ne pas se retrouver plus tôt dans la vie, ils réjouissent qu’un tel rencontre fût possible. Evangeline a vu son amour dans les dernières minutes de sa vie, et c’était assez pour elle. Elle remercie Dieu de son chance : « And, as she pressed once more the lifeless head to her bosom,/ Meekly she bowed her own, and murmured, « Father, I thank thee ! » (49). Elle avait fait de sa vie une existence pieuse, « [following]/ Meekly, with reverent steps, the sacred feet of her Saviour » (46). Cette foi lui a donné l’espoir, et elle est l’épitomé d’une femme dévoué à la religion. Même ses caractéristiques physiques reflètent son ardeur : « Gleams of celestial light encircle her forehead with splendor » (47).

Cette histoire perpétue les mœurs et les caractéristiques importants des Acadiens: malgré la grande dispersion, les Acadiens survivent toujours.

"Only along the shore of the mournful and misty Atlantic
Linger a few Acadian peasants, who fathers from exile
Wandered back to their native land to die in its bosom.
In the fisherman’s cot the Wheel and the loom are still busy ;
Maidens still wear their Norman caps and their kirtles of homespun,
And by the evening fire repeat Evangeline’s story." (50)


Ils continuent la tradition acadienne, mettant l’emphase sur le pouvoir de la religion, l’espoir éternel, et la perspective positive de ce peuple.

Sunday, February 21, 2010

Traits d'Acadie

Les Acadiens valent leur village et la communauté : « thus dwelt together in love these simple Acadien farmers » (3). Comme a dépeint Hémon, on voit encore cette notion de la simplicité pour ce peuple dont la vie tourne autour de la terre. Leur sens de la richesse ne vient pas de l’argent, mais de l’amour et l’abondance de la récolte que la terre et Dieu leur offre. Similaire aux Québécois, les Acadiens se réjouissent de se réunir dans les viellées du soir : « Every house was an inn, where all were welcomed and feated ;/ For with this simple people, who lived like brothers together,/ all things were held in common, and what one had was another’s » (15). Il n’existe pas la distinction entre la famille et la communauté, parce que tous sont la famille, tous sont égaux.

Leur bonheur est surtout évident à travers les descriptions de ces veillées. Les Acadiens perpétuent la culture à travers la tradition orale et l’exhalation du passé. « Gayly the old man sang to the vibrant sound of his fiddle,/ Tous les Bourgeois de Chartres, and Le Carillon de Dunkerque/… Merrily, merrily whirled the wheels of the dizzying dances » (15). Leur gaîté se dévoile même en plein travail, le « clamorous labor » précède « many a glad good-morrow and jocund laugh from the young folk/ Made the air brighter » (14). Il semble que rien ne peut détruire leur attitude insouciante.

La religion leur donne leur raison d’être et se sert de la base de la morale. Même après la déclaration du déportation, leur « sorrow and anger » se transforme quand le prêtre leur rappelle à leur devoir : « Have you soon forgotten all lessons of love and forgiveness ? » (17). Ceci démontre la profondeur de cette foi : « the people responded,/ Not with their lips alone, but their hearts » (18). Même pendante une période de désastre, les Acadiens utilisent leur foi pour se fortifier.

En dépeignant les Acadiens dès début au fond du foret, Longfellow montre un lien profond entre ce peuple et leurs environs. Surtout, la personnification de la nature montre dans quelle mesure les Acadiens vivent en tandem avec la terre. Apres l’annonce de la déportation, la pluie reflète les émotions des Acadiens. De plus, le tonnerre agit comme voix de Dieu, leur assurant de la justice au ciel. En faisant leurs préparations pour partir, les Québécois utilisent la religion pour se consoler. La nature reflète leur sentiments par la suite : « and the birds in the sunshine above them/ Mingled their notes therewith, like voices of spirits departed » (20). Ceci montre que la nature (et Dieu) se mettent au coté des Acadiens.

Évangeline démonte la foi éternelle de ce peuple : « for if we love one another,/ Nothing, in truth can harm us, whatever mischances may happen ! » (20). Son désespoir d’etre séparée de son amant et la mort de son père est aussi atténué grâce au pouvoir de l’amour : « Therefore accomplish thy labor of love, till the heart is made godlike,/ Purified, strengthened, perfected, and rendered more worthy of heaven ! » (26). C’est cette amour qui lui rend plus forte et prete quand elle arrivera au paradis. On voit encore une fois la relation intime entre les Acadiens et la nature. L’océan donne à Évangeline l’espoir, en disant « Despair not ! » (26). Donc, elle doit suivre les signes de la nature pour enfin trouver son amante.

Tuesday, February 2, 2010

Les Autres v. le Soi

1) Quelles images des "autres" (les Français, les Etats-Unis, etc.) ressort(ent) de ces chapitres ? Qu'est-ce que l'"ailleurs" représente ?

Encore une fois, Hémon crée une dichotomie entre la représentation des « natives » et des « étrangers. » Le rencontre des Français donne aux tous ces francophones l’occasion d’analyser les différences culturelles. Pour tous, l’ailleurs représente l’opportunité et l’espoir d’une meilleure vie.

Il est clair que les illusions existent dans les deux camps. Les Québécois croient que les Français, ayant travaillé dans un bureau, ont eu une vie très facile. Samuel se demande pourquoi les Français auraient échangé une vie « si plaisante et si facile » contre « le dur travail et la terre des besognes » (136). Cependant, avant d’arriver au Québéc, les Français rêvaient de « l’abondance… la révolte contre la perspective sans fin d’une existence asservie… [passer] presque toutes les journées dehors, dans l’air pur » (136). La réalité a détruit ce rêve, leur présentant avec la dure existence d’« une terre impitoyable » (136).
On voit parmi ces opinions les instances de la xénophobie qui prend racine dans le manque de compréhension des autres. Laura ne comprend pas les autres modes de vivre, craignant qu’on ne soit pas libre en travaillant sur un boss toute la journée. Toutefois, Lorenzo leur montre comment on est plus emprisonné par les animaux et la nature. Pour essayer à convaincre Maria de lui marier, Gagnon lui dit qu’elle ferait mieux de rester au Québec, avec les gens qui sont comme elle (153).

Lorenzo, qui se familiarise avec plusieurs cultures, est le seule personne de d’être complètement contente avec sa situation actuelle. Il a choisi son façon de vivre, ce qu’il décrit d’etre « une vie plaisante » (142). Il a déjà atteint la rêve d’ailleurs, et c’est ca qu’il préfère. Je me demande s’il exagère la qualité de cette vie pour persuader Maria : le travail dans les usines, tandis qu’il introduit une nature du travail diffèrent, présente sans doute un devoir laborieux.

2) Réfléchissez au personnage de Maria--ses choix dans la vie, ses devoirs, son avenir, etc--et comment et représente la femme québécoise traditionnelle. Qu'est-ce qu'Hémon veut dire a ses lecteurs a propos de la femme au Québec ?

Selon Hélon, la femme québécoise traditionnelle sacrifie tout pour sa famille. Tandis que la mère Chapdelaine aurait aimé se demeurer en ville pour être près de ses voisins et de sa paroisse, elle suit toujours son mari sans question.

De façon intéressant, Maria a l’autonomie en ce qui concerne sa décision. Au cause de fait qu’elle ne sait quoi faire avec cette responsabilité, elle cherche une guide pour s’aider. Elle est coincée entre son rêve et les expectations d’une femme québécoise. Maria est « simple, sincère, et proche de la nature » (152). Il est dans doute attendu qu’elle continue la vie traditionnelle : celle des sédentaires, ancrée dans la terre. Sa foi ardente lui donne de la culpabilité de vouloir réaliser sa vie aux Etats-Unis. Encore une fois, c’est la tentation : les « plaisirs vulgaires, des mesquins avantages de confortable ou de vanité » (145).

Maria demeure donc physiquement et mentalement ancrée dans/par la terre. Ses émotions sont directement liées à ses environs, et la nature inhospitalière du Québec lui donne les sentiments de la solitude et de la mort (156). De plus en plus, elle se sent la haine de tout ce qui l’entoure. Elle est la plus heureuse avec l’arrivée du printemps, ce que lui donne l’espoir. Puis elle n’aura plus d’amour, sa seule opportunité pour une vie heureuse est d’aller aux Etats, dont « l’éblouissement » agira comme un remède de ses rêves perdus.