Sunday, February 21, 2010

Traits d'Acadie

Les Acadiens valent leur village et la communauté : « thus dwelt together in love these simple Acadien farmers » (3). Comme a dépeint Hémon, on voit encore cette notion de la simplicité pour ce peuple dont la vie tourne autour de la terre. Leur sens de la richesse ne vient pas de l’argent, mais de l’amour et l’abondance de la récolte que la terre et Dieu leur offre. Similaire aux Québécois, les Acadiens se réjouissent de se réunir dans les viellées du soir : « Every house was an inn, where all were welcomed and feated ;/ For with this simple people, who lived like brothers together,/ all things were held in common, and what one had was another’s » (15). Il n’existe pas la distinction entre la famille et la communauté, parce que tous sont la famille, tous sont égaux.

Leur bonheur est surtout évident à travers les descriptions de ces veillées. Les Acadiens perpétuent la culture à travers la tradition orale et l’exhalation du passé. « Gayly the old man sang to the vibrant sound of his fiddle,/ Tous les Bourgeois de Chartres, and Le Carillon de Dunkerque/… Merrily, merrily whirled the wheels of the dizzying dances » (15). Leur gaîté se dévoile même en plein travail, le « clamorous labor » précède « many a glad good-morrow and jocund laugh from the young folk/ Made the air brighter » (14). Il semble que rien ne peut détruire leur attitude insouciante.

La religion leur donne leur raison d’être et se sert de la base de la morale. Même après la déclaration du déportation, leur « sorrow and anger » se transforme quand le prêtre leur rappelle à leur devoir : « Have you soon forgotten all lessons of love and forgiveness ? » (17). Ceci démontre la profondeur de cette foi : « the people responded,/ Not with their lips alone, but their hearts » (18). Même pendante une période de désastre, les Acadiens utilisent leur foi pour se fortifier.

En dépeignant les Acadiens dès début au fond du foret, Longfellow montre un lien profond entre ce peuple et leurs environs. Surtout, la personnification de la nature montre dans quelle mesure les Acadiens vivent en tandem avec la terre. Apres l’annonce de la déportation, la pluie reflète les émotions des Acadiens. De plus, le tonnerre agit comme voix de Dieu, leur assurant de la justice au ciel. En faisant leurs préparations pour partir, les Québécois utilisent la religion pour se consoler. La nature reflète leur sentiments par la suite : « and the birds in the sunshine above them/ Mingled their notes therewith, like voices of spirits departed » (20). Ceci montre que la nature (et Dieu) se mettent au coté des Acadiens.

Évangeline démonte la foi éternelle de ce peuple : « for if we love one another,/ Nothing, in truth can harm us, whatever mischances may happen ! » (20). Son désespoir d’etre séparée de son amant et la mort de son père est aussi atténué grâce au pouvoir de l’amour : « Therefore accomplish thy labor of love, till the heart is made godlike,/ Purified, strengthened, perfected, and rendered more worthy of heaven ! » (26). C’est cette amour qui lui rend plus forte et prete quand elle arrivera au paradis. On voit encore une fois la relation intime entre les Acadiens et la nature. L’océan donne à Évangeline l’espoir, en disant « Despair not ! » (26). Donc, elle doit suivre les signes de la nature pour enfin trouver son amante.

1 comment:

  1. bons rapports remarques entre les Quebecois et les Acadiens, certainement "soeurs d'ame" dans leur rapport fort avec la terre, la nature, Dieu, etc.

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