Pour les Acadiens, la langue est quelque chose qui reflète la pureté de leur culture, de leur identité. Ils n’ont pas honte de se séparer du monde scolaire : comme la tante Evangeline dit, « Les choses de la vie n’ont pas besoin de s’embourrer de savantes considérations en trois points… La vie se passe de la définition » (130). Ces comptes reflètent la tradition orale : elle adresse les lecteurs, elle nous parle comme si on était des spectateurs. Elle dévoile ses fils de pensées avec ses mots : « Mais un Acadien, quoi c’est ca, un Acadien ? C’est pourtant bien facile à dire… très facile meme… très très facile…. hummm…. » (96). Comme ca, elle rejette la notion que la culture existe seulement dans une langue épurée par les grammairiens.
Les Acadiens sont une nation qui n’existe pas dans l’espace, mais dans le temps. Donc, ils ne s’affirment pas avec un morceau de terre, mais avec quelque chose de plus fluide : la langue. Le paradoxe, c’est qu’ils existent à la fois enracinés dans cette terre et partout dans cette terre. Les Acadiens navigue leur identité à travers leur existence maritime, leur relation à la mer : La mer ne fait pas simplement une partie du paysage, mais « elle s’est faufilée jusque dans nos yeux, et nos poumons, et notre parler » (97).
Pour cette raison, la langue acadienne arrive à refléter leurs liens avec la mer. « Quand on a l’habitude de la mer, on sert les mots marins à toutes les sauces : on greye les femmes, on embarque sur une charge de foin… De même on colle des mots anciens à des images nouvelles : les roulis de la mer deviennent roulis de neige… » (12). Ils décrivent le monde autour d’eux à travers ce qu’ils comprennent le mieux : la mer.
free-write take 2
15 years ago
J'aime ce commentaire: "Le paradoxe, c’est qu’ils existent à la fois enracinés dans cette terre et partout dans cette terre" - bien vu
ReplyDeleteJe suis d’accord avec ton idée que la langue est quelque chose qui représente le culture et l’identité acadien. De plus, j’aime ton idée que la langue acadienne refléter les liens des peuples avec la mer. C'est une perspective intéressante. J'aime ton choix de mot--fluide--quand tu as décrit la langue d'acadien. Cet adjectif m'a fait immédiatement pense à coule de l'eau si plus tard quand tu as parlé de comment la langue reflète le lien avec l'eau, il m’a semblé très adéquat. De plus, je pense que le lien avec l'eau est non seulement littéral, mais aussi métaphorique. La langue d'acadien, dans beaucoup de façons, est difficile de garder juste comme c’est difficile de tenir l'eau dans tes mains. L’eau toujours se déplace et adapte. Souvent beaucoup d’étendues fusionnent pour former une seule étendue, juste comme les peuples divers fusionnent pour former les peuples acadiens. Enfin, juste comme la langue orale est transmise et les peuples acadiens sont séparés, l'eau coule partout et disperse.
ReplyDeleteJ'aime ton idée que "ils ne s'affirment pas avec un morceau de terre, mais avec quelque chose de plus fluide : la langue." Pour les Acadiens, la langue devient un base pour leur identité qui transcende l'espace et peut être se transmis a la prochaine generation. La langue est plus forte que la terre ou la propriété car elle est constante, indestructible - aussi comme la mer.
ReplyDeleteTu montre bien l'importance de la mer dans la vie acadienne et comment cette importance se montre dans la langue et l'usage des mots spécifiques. La culture forme la langue et la langue continue la culture. C'est un cycle sans fin.