Je pense que l’évolution de la mentalité et la perspective franco-américaines est très intéressante à analyser. Pour la première génération, le but de la vie était la vie elle même : tout ce qu’on espérait à atteindre être la survivance. Pour cette raison, les valeurs de la famille, la langue, et la religion sont devenues centrales à la vie franco-américaine.
Aurelien n’a pas eu les vrais rêves au-delà du besoin de faire vivre sa famille. Il travaillait pour supporter sa famille et en raison de la instabilité économique, il a fallu se déménager encore et encore. Il chassait toujours quelquechose d’autre, toujours attendant les choses de la future, et jamais appréciant le présent. Sa femme, Eglantine se définissait par sa famille : les siens étaient le centre de son existence. Elle englobe la « résignation à la franco-américaine, » disant que c’est le rôle de la femme de suivre son mari. Ceci montre les notions anciennes de la société patriarche. Comme son mari, Eglantine préférait à vivre au passé, dans une meilleure vie, avant que ses rêves ne se soient jamais réalisés. Elle chérissait vraiment le passé et l’histoire. Elle voulait le préserver pour ses enfants, elle voulait faire figé le passage du temps et évolution de la société. Surtout, elle voulait que ses enfants ne le quittent jamais.
La deuxième génération crée une nouvelle identité franco-américaine. Le but de la vie n’était plus seulement la survivance. Il fallait fleurir dans la vie grâce à ses propres actions. Comme Rose Aimée a dit, les nouveaux franco-américains contrôlaient leur destin. Ils ne se résignaient pas à leur sort, mais ils bâtissaient une vie pour eux-mêmes. Rose-Aimée voulait toujours quelque chose d’autre, elle n’acceptait pas le statuquo. Comme telle, elle encourageait aux autres de saisir la vie aussi. Elle voulait travailler pour affirmer son autonomie : elle ne se définirait pas par personne d’autre. Elle encourageait aux autres de profiter de la vie, de prendre les risques, de beaucoup s’amuser. Par conséquent, Emerie a cherché un travail qui ne lui permettait pas seulement de survivre, mais de vivre à la nouvelle sens du terme : il faut faire quelque chose de son vie qui lui plait. Rose-Aimée est enraciné dans le présent, agissant pour accomplir ses rêves. Comme elle dit, son rêve est « de vivre pleinement, les yeux clairs et la tête dans la vent » (250).
Rose-Aimée réfléchissait à l’évolution de l’identité de son peuple : « elle voyait les siens grandir fiers et heureux. Pourtant, chaque nouvelle génération grandirait avec un peu plus de bonheur, un peu plus de succès. Les peines et les revers surmontés par les générations précédentes assurément porteraient leur fruits « (251).
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15 years ago
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